7 avr. 2014

7 symptomes qui indiquent que vous maitrisez une langue etrangere

J'ai trouvé ce super article à la fois encourageant et déprimant sur matadornetwork sur les "7 symptômes qui indiquent qu'on est sur la bonne voie avec une langue étrangère". Traduction : moi-même.

7 signs you’ve made it in a foreign language

Auteure : VICKI JONES
Publié le 1er janvier 2014 sur matadornetwork.com
Lien : http://matadornetwork.com/abroad/7-signs-youve-made-it-in-a-foreign-language/.



7 symptômes qui indiquent que vous maîtrisez une langue étrangère

APPRENDRE UNE LANGUE ÉTRANGÈRE lorsqu'on est adulte est indéniablement plus difficile que lorsqu'on est élevé au biberon bilingue. N'étant plus des éponges humaines, la tâche requiert beaucoup de patience et d'y consacrer pas mal de temps. J'ai échoué dans ma première tentative et me suis tenue éloignée des obscures langues baltes depuis lors. Mais mes deuxième et troisième tentatives, en espagnol et en italien, ont été considérablement plus réussies.

Que vous soyez apprenants débutants ou avancés, si vous détectez un de ces symptômes, vous commencez à vous en sortir comme un vrai bilingue :

1. Vous pensez et vous rêvez en langue étrangère.

Vous vous parlez à vous-mêmes, seulement maintenant, vous le faites en langue étrangère. Ce discours intérieur sans intérêt, non-stop, quotidien est en fait bénéfique pour vos compétences bilingues. En faisant cela, vous découvrez continuellement les mots qui vous manquent et vous pouvez les rechercher immédiatement. La langue a transcendé votre vie éveillée et infiltre vos rêves.

Une fois en Italie (ok, deux fois), j'ai été prise dans le métro sans ticket et ai reçu une grosse amende. Sur le moment, même mon vocabulaire nouvellement appris n'a pas pu me sauver. Mais en rêve cette même nuit, j'ai triomphé, je me suis sortie de cette affaire de tickets comme un local l'aurait fait. Penser et rêver en langue étrangère est un bon départ dans votre voyage linguistique.

2. Vous pouvez être spirituel et comprendre des blagues.

Être drôle est déjà une compétence en soi, mais c'est un accessoire majeur si vous y parvenez en langue étrangère. Vous gagnez des points bonus si vous y intégrez des doubles sens, des références culturelles et des accents régionaux.
Même si j'étais moins « raffinée » que mon ami mexicain, je l'appelais pour plaisanter naco (inculte, de classe populaire) sur mon meilleur ton de fresa (yuppie, BCBG). Il était mort de rire à chaque fois, principalement parce qu'en tant qu'étrangère, j'utilisais ses références culturelles.

3. Vous préférez la langue étrangère.

Certaines expressions sont tout simplement mieux en langue étrangère. Cette préférence peut aussi être ressentie de manière émotionnelle – dans le sens où votre langue maternelle manque parfois de façon flagrante de la passion que méritent certaines situations (par ex. "pillow talks" / confidences sur l'oreiller ou "road rage" / agressivité au volant).

Selon mon expérience, un violent vaffanculo! faisait toujours taire mon ex italien plus rapidement que mon traditionnel "FU" (Fuck you). À côté de la passion ou de l'émotion, insulter en langue étrangère peut parfois valoir le coup pour des raisons d'efficacité. S'il y a une chose que je sais sur la langue géorgienne, c'est que l'expression pour "the day after tomorrow" (le surlendemain) est bien mieux que la version anglaise. C'est concis : zeg. Oui, c'est tout. Juste un mot. Juste une syllabe. Juste zeg.

4. Vous avez acquis la gestuelle.

Au début, votre gestuelle désordonnée vous servait pour compenser votre manque de capacités dans la langue. Mais maintenant, son utilisation embellit vos compétences verbales de façon véritablement efficace ou les remplace tout simplement. Ces compétences non-verbales sont une récompense pour tout le travail que vous avez fourni.

Pendant mes premières semaines en République Dominicaine, j'étais convaincue que la moitié de la population été targuée d'un tic nerveux. Et étrangement, cela se déclenchait toujours lorsque je posais une question à quelqu'un. Enfin, après une observation minutieuse en tant que tiers d'une conversation, j'ai découvert que ce tic du nez est une façon non-verbale de poser une question, « Quoi ? » Ce que j'ai appris un peu plus tard, c'est que j'avais ce tic moi aussi.

5. Vous parlez en langue étrangère sans préméditation.

… mais vous devez méditer longuement pour vous souvenir de la vôtre. Vous avez complètement oublié certains mots ou vous doutez de leur existence. Le bon côté, par votre immersion linguistique, vous avez acquis une masse incroyable de vocabulaire étranger. Ce n'est pas comme si les sons « ouch », « umm » et « uh-huh » étaient inscrit dans votre ADN. Et maintenant, vous avez atteint un niveau en langue étrangère qui frôle la perfección.

J'ai préparé un dîner de pâtes à ma famille à mon retour d'Italie. Lorsque les pâtes ont atteint le point al dente, j'ai mis sans dessus-dessous la cuisine de ma mère à la recherche du truc qui permet d'enlever l'eau des pâtes. Vous savez, la "drainpasta" (essoreuse à pâtes). À mes dépens (et à celui des pâtes), c'est tout ce qui m'est venu à l'esprit. Et dans le domaine de l'orthographe, j'ai honte de dire que j'hésite encore aujourd'hui, je me remets entièrement à Merriam-Webster pour la vérification des suffixes basiques : est-ce que c'est -cion, -tion ou -sion ? Tant de confu-sion !

6. Vous parlez votre langue maternelle en utilisant des constructions de phrases étrangères.

"How could I literally get worse at my own language?" (Comment pourrais-je littéralement dans ma propre langue faire pire?) C'est déjà suffisamment embarrassant de se surprendre soi-même à mettre des mots anglais dans des structures grammaticales espagnoles et de maudire ses foutues erreurs en italien. À ce stade, vous avez l'impression de ne vraiment savoir parler aucune langue correctement.

Par exemple, des idiomes étrangers traduits à la va-vite en anglais me causent parfois des confusions au téléphone, lorsque j'appelle mes parents. Ils étaient plus perplexes que ravis lorsque je leur ai dit que j'en apprenais "a sack of italian" (un sac en italien). Lorsque mon cerveau bouillonnant d'idiomes me faisait passer pour une arrogante étudiante en échange, c'est qu'il était temps de rentrer à la maison. Avant de prendre l'avion du Mexique pour retourner aux États-Unis, j'ai demandé à mes parents si ça ne les dérangeait pas d'amener "the whole world" (le monde entier) pour m'accueillir à l'aéroport. Ils m'ont dit qu'ils ne pourraient amener que la famille.

7. Vous parlez votre langue maternelle avec un accent.

Attention – ce pourrait bien être le point de non-retour. Vous êtes officiellement un bilingue non-identifié et il se peut que vous soyez demandé à considérer une carrière d'espion international. Bien que je n'y sois jamais parvenue, je vous félicite si vous en êtes arrivé là !



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