26 oct. 2015

scolaire vs solitaire #22

おはよう!



La date d'aujourd'hui !

月曜日 10月 26日
げつようび じゅうがつ にじゅうろくにち


Reprise du cours normal des articles "scolaire vs solitaire" avec une question fondamentale de l'apprentissage : Quel est mon point faible ?

Un article tiré du blog de Tofugu (reçu par newsletter, si vous apprenez le japonais ça ne coûte rien de s'abonner), intitulé Your Japanese Weak Point : Figure it out and fix it (Votre point faible en japonais : le trouver et le régler) m'a amenée à me questionner donc sur mon plus gros point faible en japonais. Je pense que la question peut s'appliquer aux autres langues également, pas vous ?

Pour ma part, je vais me contenter de penser au japonais aujourd'hui.





Quel est mon point fort ? Quel est mon point faible ? Ce sont des questions auxquelles il est assez difficile de répondre en règle générale.

Trouver ses points forts ou ce qu'on aime le plus pratiquer dans une langue vient assez facilement : c'est ce qu'on aime faire parce que c'est facile pour nous, et puis c'est positif, c'est quelque chose que l'on sait faire et que l'on fait bien.

C'est pour les points faibles que ça se gâte parce que nommer ses points faibles c'est également mettre le doigt sur une défaillance et renvoyer une image négative de nous-mêmes.



Est-ce qu'il est plus facile de réfléchir à ses points faibles lorsqu'on est débutant ou avancé ?

Je peux parler de mon cas de débutante... j'ai des faiblesses dans tous les domaines^^ : je ne connais pas suffisamment de vocabulaire, j'ai fait très peu de grammaire donc je suis incapable de faire des phrases... j'ai du mal à lire les kanji, j'ai tendance à oublier mes kana quand je ne les révise pas... la liste n'est pas exhaustive. En même temps, comme j'apprends depuis moins longtemps, j'ai moins de contenu à analyser et j'ai peut-être déjà une idée de ce qui me plaît davantage dans mon apprentissage.

Les étudiants plus avancés connaissent sûrement plus de choses au niveau du vocabulaire et de la grammaire, et ils ont aussi dû apprendre plus de kanji. Au fur et à mesure de leur apprentissage, leur faiblesse apparaît plus nettement. On avance et on se dit qu'on verra tel point plus tard et on oublie d'y revenir, c'est comme ça qu'on crée des manques. On laisse de côté les choses qui nous déplaisent ou sont trop difficiles à l'instant T, et on repousse toujours le moment de s'y atteler.



Dans l'article, différents types de points faibles ou de difficultés sont listés :

- la vitesse de lecture des hiragana
- la vitesse de lecture des katakana
- taper au clavier en japonais
- le vocabulaire
- la conjugaison des verbes / des adjectifs / des noms
- les particules
- les kanji
- écrire et/ou l'ordre des traits
- simplement réussir à étudier la langue un peu tous les jours (créer l'habitude)
- les verbes transitifs/intransitifs (intermédiaire)
- lire des noms japonais (avancé)
- adapter son langage selon qu'on est une fille ou un garçon (avancé)
- utiliser les niveaux de langage (+/- formel, familier) (avancé)

Il s'agit d'une base de réflexion pour trouver où peuvent se situer nos points faibles.



Lire les kana n'est plus tellement une difficulté majeure pour moi.
Taper au clavier non plus (j'utilise les claviers lexilogos).
Et je laisse de côté les préoccupations qui ne sont pas encore de mon niveau.

J'apprends les particules et les kanji petit à petit. C'est surtout la conjugaison des verbes et le vocabulaire qui me manquent.



Que fait-on une fois son point faible découvert ?

On travaille dessus. D'arrache-pied.

Apprendre une langue c'est comme apprendre un sport ou un instrument de musique : on s'améliore en travaillant ses points faibles. Si on ne fait que ce que l'on sait déjà faire, on n'apprend pas de nouveau morceau ou de nouvelle chanson, on n'apprend pas une nouvelle figure en skateboard ou une nouvelle feinte en foot ou une nouvelle prise en judo.

Koichi de Tofugu préconise de se focaliser sur sa faiblesse pendant un mois, de ne rien apprendre d'autre. Par exemple, si votre faiblesse se situe dans la lecture des kana pendant un mois vous apprenez vos kana, vous lisez des kana, jusqu'à les maîtriser. Cela facilite ensuite votre apprentissage des autres aspects du japonais qui était perturbé par vos aller-retours sur votre fiche de kana pour savoir comment se prononce tel mot.

Je ne pense pas que je vais suivre ce conseil pour le japonais pour le moment.
Par contre, c'est ce que j'avais fait pour apprendre les kana : pendant un mois (voir plus) j'ai appris 5 kana par jour, avec des flashcards je me faisais des révisions et des auto-dictées de kana dans les deux sens (lire le kana > trouver la prononciation / lire la prononciation > écrire le kana). Vous pouvez (re)voir mes séries kana : début de la série hiragana, début de la série katakana.

Pour le moment, j'ai encore besoin de diversifier. Je sais maintenant qu'il faut que je mette l'accent sur le vocabulaire et que j'essaie de faire des phrases avec mes nouveaux mots. Mais je n'ai pas envie de lâcher l'apprentissage des kanji qui me permet de voir aussi du nouveau vocabulaire et donc de mettre en pratique l'intégration des kanji de façon concrète avec ces mots.



Et vous ? Quelles sont vos faiblesses ? Qu'est-ce que vous aimez travailler ? Et qu'est-ce qui vous rebute ?



さよなら!



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