20 févr. 2016

made in us #28

Anna and the King

(Anna et le Roi). Un film d'Andy Tennant, 1999.

Anna Leonowens (Jodie Foster) part avec son fils Louis (Tom Felton) au Siam afin de devenir la gouvernante des enfants du roi Mongkut (Chow Yun-Fat).
Malheureusement, le souverain refuse de lui donner la maison qu'il lui avait promise et l'oblige à vivre dans le palais. Mécontente, Anna hésite beaucoup avant de se décider à rester... Elle découvre la culture siamoise et ouvre les horizons des princes et princesses du Siam sur le vaste monde... mais aussi ceux du Roi...

Voir aussi la version de 1956 : The King and I.

Anna Leonowens (Jodie Foster) - une jeune veuve - doit subvenir seule à ses besoins et à ceux de son fils Louis (Tom Felton). Elle accepte pour cela une place de gouvernante royale au Siam (actuellement, la Thaïlande) : elle doit s'occuper de l'éducation du prince héritier Chulalongkorn (Keith Chin), fils du roi Mongkut (Chow Yun-Fat).

Lorsqu'Anna arrive au palais avec son fils, le Roi refuse de lui donner ce qu'il lui avait promis : notamment, une maison à elle, hors du palais... Elle reste donc au palais, mais n'a pas dit son dernier mot.
Empreint de curiosité à l'égard de cette femme, le roi Mongkut la met au défi en lui ordonnant finalement de s'occuper de tous ses enfants et de ses femmes qui souhaitent s'instruire... Anna va donc faire la classe à une cinquantaine de femmes et enfants.

Le Roi reçoit bientôt pour nouvelle épouse Tuptim (Bai Ling), en gage de l'amitié que lui porte le Roi de Birmanie... Mais malgré la bonté du Roi, la jeune femme n'arrive pas à chasser de son coeur l'autre homme dont elle est éperdument amoureuse...

Anna se prend vite d'affection pour ses élèves et pour le Siam. Elle découvre des gens profondément gentils et une culture merveilleuse, pourtant dénigrée dans le monde occidental duquel elle vient. Anna fera son possible pour aider le Roi à impressionner les diplomates étrangers et à les convaincre que le Siam aussi est une nation civilisée.

Cette version de l'histoire est plus engagée. On insiste davantage sur la misère du peuple siamois et l'esclavage. Il n'y a pas que l'histoire de Tuptim qui nous bouleverse.

L'histoire est aussi plus engagée politiquement. Le Roi est sous le coup d'un complot monté par son général, Alak (Randall Duk Kim). Heureusement, il n'est pas seul pour y faire face.

Anna apprend également à mieux connaître le Roi. Ce-dernier n'a pas l'habitude qu'on lui tienne tête, et encore mois qu'une femme se pense son égale. Mongkut et Anna s'affrontent sur de nombreux sujets, mais leur relation est toutefois basée sur le respect et la reconnaissance du courage, de l'honnêteté et de la bonté dont chacun fait preuve à sa manière.

Le Roi de ce film est plus tendre et plus humain. Il aime profondément ses enfants. Il a notamment sa petite préférée : la princesse Fa-Ying (Melissa Campbell). Ce trait de caractère le décrédibilise un peu en tant que roi (terrifiant pour son peuple et ses serviteurs), mais le rend plus attachant.

Une histoire d'amour est développée ici entre le Roi et Anna qui n'existait pas dans le film de 1956.

Cette version de l'histoire d'Anna Leonowens est plus engagée et davantage dans l'action (avec le complot politique contre le roi Mongkut) et plus romancée (avec l'idylle entre Anna et le Roi).

Le film est raconté du point de vue du prince Chulalongkorn alors que celui-ci est plus âgé, ce qui donne une autre perspective à l'histoire. Le Prince est l'avenir du Siam et Anna joue un rôle dans son éducation et l'aide à ouvrir les yeux sur le monde qui l'attend et dans lequel (sur lequel ?) il devra régner. Le témoignage du Prince montre l'importance que ce petit bout de femme a eu dans sa vie, et il comprend a posteriori qu'elle a eu de l'importance pour d'autres que lui aussi.

Plus dans l'action et moins dans la contemplation donc, mais tout aussi divertissant !



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