22 avr. 2016

made in us #45

The Dirty Dozen

(Les 12 salopards) Un film de Robert Aldrich, 1967.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, douze criminels, tous condamnés à mort, aux travaux forcés ou à une peine de prison à vie, se voient proposer une mission suicide en échange d'une amnistie : attaquer un château en France, près de Rennes, où se sont installés une trentaine de généraux nazis et en tuer le plus possible.

Pendant la 2nde guerre mondiale, peu avant le débarquement, le commandant John Reisman (Lee Marvin) est chargé par le général Sam Worden (Ernest Borgnine) d'une mission spécialement périlleuse : organiser un sabotage dans un château en France réquisitionné par des hauts dignitaires nazis (et en éliminer quelques uns au passage)... et ce, assisté de criminels de guerre...

Le commandant Reisman sélectionne avec l'aide du sergent Clyde Bowren (Richard Jaeckel) et du major Max Arbruster (George Kennedy) douze "salopards" : des tueurs, des violeurs, des rebelles et des déserteurs...

La fine équipe : Samson Posey (Clint Walker), Vernon Pinkley (Donald Sutherland), Robert Jefferson (Jim Brown), Glenn Gilpin (Ben Carruthers), Roscoe Lever (Stuart Cooper), Milo Vladek (Tom Busby), Seth Sawyer (Colin Maitland), Arthur Maggott (Telly Savalas), Joseph Wladislaw (Charles Bronson), Pedro Jimenez (Trini Lopez), Victor Franko (John Cassavetes), Tassos R. Bravos (Al Mancini).

Les salopards suivent alors un renforcement de formation militaire pour préparer leur mission.

Malgré que ce soit une mission suicide, certains sont contre le fait d'envoyer des déserteurs et des criminels pour réaliser une mission d'une telle importance : notamment le colonel Everett Dasher-Breed (Robert Ryan) qui aurait voulu être responsable de la mission à la place de Reisman. Mais les salopards font leurs preuves.

Salopards ? Oui et non. Ils sont tous entre les deux. Dans des conditions de guerre, ils ont fait aussi comme ils ont pu. Certains ont un vrai grain, d'autres ne sont pas aussi durs qu'ils le paraissent... mais tous n'ont plus rien à perdre.

D'abord en compétition et méfiants les uns envers les autres, ils doivent apprendre à compter les uns sur les autres car la réussite de leur mission et leur retour au pays (et en hommes libres) dépend du groupe entier.

C'est aussi la compétition des hauts gradés (notamment pour épater le général, qui est le plus digne de diriger la mission).

L'ambiance est militaire, c'est la guerre, mais on est un peu à part. Le film est drôle, mais sait prendre le ton qui s'impose pendant la dernière mission.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire